Il y a des jours où l'envie de travailler n'y est pas. Des jours où simplement tout nous tombe sur les nerfs, comme si l'on c'était levé du mauvais pied. Il arrive parfois que nous n'avons pas envie de sourire, ni de rire. Ce n'est pas bien compliqué, il y a des jours où le ciel semble nous tomber sur la tête. Ces jours-là, on peut les appeler des mauvais jours.
Il semblerait, cependant, que du côté de Leah Mills, ces jours spécifiques se retrouvent à être chaque jour. Certains diront que ce doit être d'un ennui total, mais à force de les côtoyer, on y est plutôt habitué. Si bien que lorsque les bons jours se présentent, on sent soudainement une chaleur nous réchauffer le coeur. Et bien, pour Leah, ces jours-là sont lorsque sa collègue Maddison Bennet se trouve juste à côté d'elle, à son bureau.
Bien que Leah et Maddison soit très différentes l'une de l'autre, elles s'entendent à merveille. La catastrophe ambulante arrive à faire sourire Leah et même à la faire rire. Elles ont du plaisir à travailler ensemble, elles s'entraident souvent et se sentent tout simplement bien. Les deux jeunes femmes ont une belle relation qu'elles n'échangeraient pas pour tout l'or du monde.
Ce jour-là, Leah riait - comme toujours - des gaffes incessantes de Maddison qui elle, semblait catastrophée par son état. Les cheveux de l'avocate étaient détachés et bougeaient au gré de ses rires la rendant encore plus magnifique qu'elle ne l'était déjà. Ses yeux noirs, rieurs et plein d'éclat, la transformaient à un tel point que peu de personne aurait pu la connaître. C'était simple, avec Maddison, Leah se sentait comme quelqu'un d'autre.
Toujours pliée en deux, elle articulait quelques mots:
- Maddy, comment veux-tu que je réponde au téléphone avec du sérieux?
En effet, son amie avec une position très cocasse alors qu'elle avait accroché le porte crayon de Leah et son contenu s'était emmêlé dans ses cheveux. Il y avait plusieurs crayons qui ressortaient un peu partout et la femme fatale ne cessait de se gausser.