J'ai pas fais exprès ! (Alison)

Maddison marchait à pas rapide dans le couloir. Tenant son café avec force entre ses mains, elle se dirigeait vers une partie des bureaux ou elle n'allait que très rarement : la salle d'informatique. Elle n'y était aller que deux fois dans depuis qu'elle travaillait au NITS, et les deux fois c'était parce que sont ordinateur avait planté. Cette fois-ci, même raison, mais elle avait plus de chance cette fois et, par précotion, quelques jours auparavant, elle avait sauvegardé ses fichers sur une clé USB qui attendait patiament qu'on ne la branche dans la poche des pantalons griffés de Maddison. Ceux-ci, blancs, semblaient crier que le moment était venue de se faire renverser le café dessus mais Maddison ne flanchit pas fit bien attention de le garder dans sa main ; elle s'était assez fait chier pour un journée, faut pas en rajouter.
Tournant au coin d'un couloir, elle aperçut la petite porte fermée derrière laquelle plein de génies de l'informatique semblait s'activer. Maddison ralentit, hésita un instant, puis avança vers la porte. Il n'y avait aucune raison qu'elle se sente mal à l'aise, elle avait une excellente raison d'être là, pas de quoi s'affoler.
Maddison respira un bon coup et ouvrit la porte de bois. Elle fut surprise du vacarme qui émana de l'endroit, mais surtout de l'absence de bruit à l'extèrieur, se demandant si la pièce n'avait pas été insonorisée justement parce que les adeptes de l'informatiques faisaient un bruit épouvantable avec leurs méninges. Puisque tout le monde était tellement occupé à son ordinateur ou à s'engueuler avec un autre au sujet de quelconque logiciel pour remarquer sa présence, Maddison se faufila aisément jusqu'au fond de la salle et s'installa à un des rares ordinateurs vides.
Elle déposa son café sur le bureau, pensant que le fait que celui était encore plein et ne s'était pas renversé relevait du miracle, et appuya sur le bouton 'POWER' de l'ordinateur. L'écran devint bleu, puis une barre verte grandissante indiqua qui'il procèdait à son ouverture. Pendant ce temps, Maddison en profita pour brancher sa clé USB dans une petite fente de l'ordinateur et prendre une gorgée de café. Il faut croire que d'avoir réussit si facilement à se frayer une place dans la salle d'informatique avait enlever Maddison tout stress et c'est avec une poigne beaucoup moins forte qu'elle prit le petit gobelet qui glissa délicatement et sa mains et atterit sur le clavier. Le liquide chaud se répandit à une vitesse fulgurante jusque sur le serveur et une fine brume noire se répandit autour de l'appareil. Puis, un grand bruit se fit entendre et quelque chose sembla exploser à l'intèrieur de l'ordinateur.
Maddison, qui avait regardé la scène avec horreur, se leva précipitament de sa chaise, d'un peur qu'une autre explosion plus grande ne survienne. Dans la salle, tout le monde avait cessé de travailler et ne regardait que l'ordinateur de Maddison et Maddison elle-même comme si elle était une extra-terrestre déscendue du ciel avec un vaisseau spaciale. Elle regarda autour d'elle, en chercher d'aide, mais le regard des autres employés lui glaça le sang. C'était comme si elle venait de commetre un crime sous leurs yeux.

Maddison soupira. Rien à faire. Ils la détestaient tous, c'était certain. Il y a des jours, comme ça, on aurait été mieux de ne pas se lever.

Maddison regardait avec toute l'horreur du monde l'ordinateur qui venait de quitter le monde de l'informatique et n'était maintenant rien de plus que débris et plastique calsiné. Maddie en avait fait des gaffes dans sa vie, oh oui, mais celle là était une des pires. Non mais, détruire un ordinateur à elle toute seule, en quelques secondes avec rien d'autre qu'un liquide chaud si réconfortant à l'habitude mais qui était maintenant on objet meurtier et dévastateur entre ses mains. N'y avait-il vraiment aucun espoir pour la très chère Maddison Bennet dont le seul désir était de bien s'intègrer dans son milieu de travail et de monter les échelons tout simplement ? Peut-être pas...
Alors que Maddison passa toutes les façons de témoigner combien elle était désolée dans sa tête sans en trouver une assez bonne, elle vit le groupe de geeks se séparer en deux d'une façon si corrégrafié que Maddison pensa une seconde qu'elle assistait à une apparition divine, mais ce n'était qu'un toute petite jeune femme, l'air exaspéré avec une salopette trop grande, une chemise qui dépassait de partout et une casquette toute salle qui appartut. Tout le monde retint sa respiration alors qu'elle s'avançait avec tout le sérieux du monde vers l'ordinateur. Bien que petite et semblant innofensive, elle regardait et maniait l'ordinateur avec tant d'assurance que Maddison en eut des frissons, comme si elle était redevenue une enfant prise en flagrant délit avec avec brisé le jouet de son copain de classe.
Maddison regarda avec attention la jeune femme qui prit l'ordinateur et le lança sur le sol. Il n'y avait plus rien à faire, comme Maddison en avait eu peur. C'est alors que la réparatrice commeça à s'énerver contre les messieurs qui pourtant, n'avaient absolument rien fait, comme si le monde venait de s'écrouler et que la gaffe la plus immense, la plus atroce de l'histoire de l'humanité venait d'être commise. Puis, comme elle s'y était attendue, tout le monde pointa son doigt sur elle, la damnée.

* Merci les gars, j'apprécie le soutien, non vraiment c'est super ! On est tous ensemble dans cette épreuve... *

Maddison avala la bile qui lui montait dans la gorge alors qu'elle sentit le regard plus qu'accusateur de la jeune femme sur elle et que celle-ci arriva jusqu'à sa hauteur, bien qu'elle était beaucoup plus petite.

- En gros, oui, c'est ça. répondit simplement Maddison avec plus de calme qu'elle s'en était attendu. Écoute, je suis vraiment désolé, c'était un accident. Un stupide... terrible accident. Je sais de quoi je parle, ça m'arrive tout le temps.. C'est ma faute. J'en accepte les conséquences. Je paierai le nouvel ordinateur !

Maddison avait parlé très vite mais les gens présents dans la salle semblait s'être calmés. Quand tu dis que tu assumes les frais, les gens deviennent souvent plus calme..

Maddison rigola. Elle qui s'attendait à se faire remettre à sa place par la jeune femme, elle fut étonnée de voir que les seules personnes qui se faisaient crier dessus étaient des informaticiens qui pourtant, n'avaient rien fait de mal. Maddie se sentit mal quelques instants mais à quoi bon, ils semblaient habitués de se faire donner des ordres par cette petite femme qui ne donnait pas sa place pour faire savoir sa façon de penser. Et c'était ça que Maddie trouvait drôle ; combien cette jeune femme qui ressemblait à une petite poupée, sans la salopette et tout le tralala, était dure et respecté par des rois de l'ordinateur qui auraient pu se vanter à n'importe qui d'avoir une intelligence suppérieur mais qui restaient là avec la bouche grande ouverte à se faire balancer des insultes par la tête.
Et Maddison fut étonnée de voir que cette même jeune femme était compréhensive à son égard et qu'elle ne la blâmait pour rien, même qu'elle avait refusé qu'elle ne paye pour ses dégats en accusant le café, qui sans sa maladresse n'aurait rien fait de mal lui non plus.

Et qu'est-ce que c'était que ce nom ; BOB ? Maddison réfléchit et comprit ; elle avait entendu parler d'un mécano qui se faisait apeller 'Bob le bricoleur' car à chaque fois que quelque chose se brisait, c'était lui qu'on apellait. Maddie ne se serait jamais douté qu'en fait, 'Bob le bricoleur' était une femme. Et cette femme là en particulier.

- Ils ne faisaient pas tant de bruit que ça, commença Maddison en ayant un peu pitié des informaticiens. J'ai simplement échappé le café ... moi.

Maddison sourit à la jeune femme qui semblait se contre-ficher de la faute à qui c'était, elle regardait l'ordinateur comme une pro en essayant de récupèrer quelques morceaux.

- Peu importe, est-ce que ... est-ce que je peux t'aider ? Alison, c'est ça ? Je suis Maddison. Enchantée. Aurais-tu besoin d'aide pour ramasser ou je sais pas quoi ?

Maddison pinça les lèvres. Sa question était stupide, Alison n'avait probablement aucunement besoin de son aide, même que Maddie serait probablement dans son chemin plus qu'autre chose, mais elle acceptait difficilement de simplement partir et laisser cette jeune femme s'occuper de ses dégats.